samedi 7 mars 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE DE RIPOSTE SUR DEUX ETUDES PUBLIEES PAR LE NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDECINE AUTOUR DES REGIMES

L’association RIPOSTE tient à réagir vivement à la sortie de deux études parues à 8 mois d’intervalle dans le célèbre New England Journal Of Medicine et portant sur l’évaluation des moyens actuels de maigrir. Deux études qui concluent à des résultats diamétralement opposés et posent la question de leur intérêt et davantage encore de leur impartialité. :

*« Weight Loss with a Low-Carbohydrate, Mediterranean, or Low-Fat Diet » publiée dans le New England Journal Of Medicine du 17 juillet 2008
« Comparison of Weight-Loss Diets with Different Compositions of Fat, Protein, and Carbohydrates »
publiée dans le New England Journal Of Medicine du 26 février 2009


La première étude compare des régimes connus et structurés divergeant sur le choix des nutriments et conclue à la primauté de ce choix.
« A valeur calorique égale, c’est le choix du nutriment qui compte ».

La seconde conclut à la primauté des calories :
« A valeur calorique égale, tous les régimes se valent. »

Nous avons analysé dans le détail ces deux études et leurs protocoles en y relevant ces points d’affrontement :
• La première étude a été conduite par trois universités et trois équipes différentes. Une telle diversité plaide en faveur d’une non concertation et d’une logique d’impartialité.
Elle compare des régimes connus et populaires ayant une légitimité historique. Elle officialise une désaffection régulière et progressive des régimes à décompte calorique et la monté en puissance des régimes qui s’y opposent.

• La seconde émane d’un site et d’une équipe uniques. Son protocole utilise un apport calorique quotidien de 2000 calories, généralement considéré comme trop riche pour être amaigrissant. A ce niveau d’apport calorique couvrant la quasi-totalité des besoins énergétiques d’une femme occidentale, la répartition nutritionnelle des calories avait dès la conception, peu de chances d’être concluante. Celle-ci se manifeste classiquement entre 1200 et 1500 calories.
La comparaison de ces deux études tend en fait à confronter deux logiques :
-La logique calorique fondée sur la restriction et le décompte des calories et dont le régime qui en est la version la mieux commercialisée est Weight Watchers.
-La logique du nutriment, notamment pauvre en glucides et riche en protéines et dont le régime le plus populaire est le Atkins.

Au delà de ces divergences, aujourd’hui, de par le monde, il semble clairement s’imposer un consensus que ces deux études récentes corroborent clairement :
« Ce qui crée l’existence et la pertinence d’un régime c’est son aptitude à induire et pérenniser des comportements favorables à la perte de poids ».
Et par-dessus tout à instaurer une stabilisation durable du poids obtenu pour faire sortir définitivement le candidat victorieux des statistiques du surpoids. Là est le vrai pari et enjeu stratégique.
On reconnait un grand régime à la configuration et à la structure de son plan qui aboutissent à une réduction de l’absorption calorique non pas par décompte calorique mais en générant des comportements, des habitudes et des préférences alimentaires qui y conduisent spontanément et durablement.

Il semble donc aujourd’hui, qu’à travers cette guerre des études qui, tout en affirmant cette constatation, préfèrent s’affronter sur les moyens plutôt que sur les fins.

Nous sommes alors en droit de nous poser la question latente et récurrente suivante : quel crédit accorder à des études aussi discordantes et comment peut-on être assuré de leur indépendance absolue ?

A travers notre expertise et notre point de vue, RIPOSTE considère que l’opposition entre calories et les catégories de nutriments, occulte les facteurs principaux : LE COMPORTEMENT et LE CHOIX DES OU DU REGIME capables d’induire les comportements spontanés les plus favorables à la perte de poids et à leur adoption sur le long terme pour une stabilisation du poids atteint.

C’est désormais vers cette priorité et le couplage indispensable à une activité physique quotidienne, que toute la nutrition moderne devrait orienter sa recherche.